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ET SI L'HYDROXY-CHLOROQUINE N'ETAIT QU'UN PLACEBO?

Pourquoi autant de thèses et anti-thèses. Et si la realité n'était qu'une affaire de bon sens ?

Tout d'abord on parle souvent de chloroquine et d'hydroxychloroquine comme si s'était le même produit. Or depuis les années 1933 on sait que la chloroquine est toxique, et on sait très bien les effets secondaires de cette molécule. C'est pour cette raison que les chercheurs français ont mis au point dans les années 50 l'hydroxychloroquine qui n'a pratiquement pas d'effets secondaires. On n'a pas besoin aujourd'hui de faire des tests pour cela. C'est pratiquement un placébo !

Actuellement nos fameux spécialistes se trompent de diagnostiques. Et quand on fait un mauvais diagnostique les résultats peuvent être catastrophiques. Dans le protocole du Prof. Raoult il n'y a pas de chloroquine mais d'hydroxychloroquine, ce qui n'est pas du tout la même chose et il y a un deuxième médicament qui est l'azithromycine. C'est un antibiotique de la famille des macrolides, utilisé dans le cas des infections pulmonaires atypiques. Plusieurs médecins généralistes avaient remarqués que le covid-19 provoquait un type d'infection pulmonaire qui guérissait en moins de 48 heures avec les antibiotiques de la famille des macrolides. Mais évidemment ce n'étaient que des généralistes et personne ne les écoutent.

Or précicément les médecins chinois déconseillaient l'utilisation d'antibiotiques ! Résultat : une crise planétaire surtout économique. On a été mené en bâteau car au même moment l'appareil industriel chinois fonctionnait en plein régime. Les statistiques le montre bien. Est-ce un coup de poker contre Trump qui avait redressé l'économie américaine et mis à genou la Chine? Ils sont fort les Chinois. CHAPEAU. Merci pour les spécialistes qui savent tout sur rien et rien sur tout.


LE PIRE EST ENCORE A VENIR

Avec 1417 décès durant les dernières 24 heures, on est encore loin du pic de la pandémie. On doit malheureusement s'attendre au pire.

Nous n'avons pas pris les bonnes mesures et actuellement il est presque trop tard. Sans masques, sans tests et sans aucun protocole médical, le COVID-19 est entrain de gagner la bataille en France. Que se passe t'il dans les autres pays d'Europe ? Si on classe les pays en Europe par ordre de nombre de tests par million d'habitants on constate que l'Allemagne jusqu'à ce jour a réussi à maîtriser le coronavirus sans même bloquer son activité économique. On se demande d'ailleurs pourquoi ? Si c'est par nombre de tests effectués, l'Italie a fait plus, et pourtant son indice de mortalité est parmi les plus élevé. 283 décès contre 23 en Allemagne. Il y a donc autre chose.

La Norvège est le pays européen qui fait le plus de test par habitant. Le nombre de décès reste bas avec l'indice de mortalité le plus bas 0,08%, l'Allemagne est à 0,21, l'Italie est à 2,26 l'Espagne a 3,91 mais la France a le record 4,60. Le dépistage n'est pas suffisant puisque l'Italie qui dépasse l'Allemagne en nombre de tests, comptabilise 283 décès par million d'habitant contre 23 pour l'Allemagne.

Prenant le cas de la Suisse, elle n'a pas imposé un confinement total, par contre les médecins ont la liberté de prescrire l'hydroxychloroquine malgré que l'Institut suisse des produits thérapeutiques (AMM), rattaché au Conseil Fédéral le déconseille. A la différence de la France les Suisses avec Sandoz ne manquent pas de chloroquine.

Le problème en France c'est qu'on manque surtout des réactifs pour réalisés des tests à grande échelle et d'hydroxychloroquine malgré qu'un des plus grands producteurs de la Hydroxychloroquine est SANOFI, une entreprise multinationale française qui a préférer vendre son stock aux plus offrants. Le problème c'est que les petits laboratoires qui avaient les compétences nécessaires pour fabriquer le principe actif le phosphate de chloroquine ont fermé aux profits des grands laboratoires qui préféraient se fournir en Inde, premier producteur mondial. Résultat les prix ont flambé actuellement : le kilo d'hydroxychloroquine qui valait 130 US$ et passé à plus de 1400 dollars ! En Europe il reste deux pays qui produisent l'hydroxychloroquine la Finlande et la Hongrie. Or ces deux pays font beaucoup moins de tests de dépistage que la France et pourtant ils ont un indice faible de mortalité du COVID-19, 5 décès par million d'habitant contre 283 pour l'Italie, tout en ayant un confinement sélectif.

Probablement, le secret de l'Allemagne dans cette crise c'est le groupe Bayer qui semble ne pas manquer d'hydroxychloroquine, puisqu'il a fourni gratuitement 300 000 comprimés à la Chine.

Donc ces statistiques nous montrent par ordre de priorité que Hydroxychloroquine est l'élément principale qui permet de maîtriser plus ou moins la pandémie, or on en a pas. Les tests viennent en deuxième position, or la aussi on en a pas. Faute donc d'hydroxychloroquine et de tests, il faut donc rester confiner et porter des masques... Le réveil économique va être difficile.


COMPRENDRE PAR LES CHIFFRES

La France a atteint un chiffre record de 1053 décès en 48 heures tandis que l'Allemagne ne comptabilise que 55 décès. Est-ce normal ?

Néanmoins il existe une incohérence dans les chiffres allemands. Si on compare les chiffres des décès total des personnes âgés de plus de 70 ans, on constate qu'il y a eu 2007 décès contre 1277 pour la France pour l'année 2017 c'est à dire hors coronavirus. Ce qui est normal compte tenu du nombre d'habitants. En comparant aussi l'espérance de vie, on constate qu'il est de 82 ans en France contre 81 en Allemagne. C'est à dire qu'il y a plus de vieux en France qu'en Allemagne.

Si en 2017, il y a eu 2007 décès de personnes âgées de plus de 70 ans par jour en Allemagne et 55 décès tout âge confondu du coronavirus en 24 heures, cela pose problème. Il est probable que les personnes âgées en Allemagne de plus de 80 ans sont mal comptabilisées. Peut-être ils ne sont pas considérés comme étant décédés du coronavirus ? Ce qui était le cas en France jusqu'au 1 avril, qui ne comptabilisait pas les décès dans les EHPAD. Or le 90% des personnes qui décèdent du coronavirus sont du troisième âge.

Une nouvelle donnée est apparue : c'est le nombre de test du COVID-19 par million d'habitants. En Europe c'est la Suisse qui teste le plus, suivi de l'Allemagne et de l'Espagne. Or le nombre de décès en Suisse par million d'habitants est de 74 contre 16 en Allemagne, 116 en France mais 251 en Espagne. Donc si on prend la Suisse comme référence on constate que malgré les tests très nombreux pratiqués en Suisse, le nombre de décès est relativement important, pour l'Espagne on a l'impression que cela n'a pas suffit.

En réalité, tous les pays ont été surpris par cette pandémie, même les Etats-Unis qui se croyaient assez puissant pour y faire face. Chaque pays a essayé de s'en sortir du mieux qu'il pouvait. Ce qui est surprenant en France, malgré un lourd bilan, c'est le chiffre de cas critiques qui est resté très élevé par rapport aux autres pays et par rapport au nombre total des décès. Cela signifie que nos médecins, nos infirmières et nos infirmiers et tous les acteurs du systèmes de santé ont lutté héroiquement contre le virus et ont réussi, à garder en vie un nombre important de malades graves.

Probablement on aurait pu mieux faire si notre société n'avait pas perdu son âme. Et s'il est facile de critiquer ceux qui nous gouverne, il n'est pas sûr que dans l'état actuel de notre culture individualiste on aurait mieux fait. Le matérialisme fait des ravages car nos églises se vident. L'individualisme engendre la violence et la loi du plus fort, et on oublie nos vieux. On les abandonne dans les EHPAD pour une poignée d'euros. Que sert à l'homme de gagner le monde, s'il perd son âme ? En 2019 le lundi de la semaine sainte, Notre Dame de Paris a brûlé et en 2020 il n'y aura pas de semaine sainte, ni de fête de pâques. D'ailleurs c'est le dernier de nos soucis. Tant pis pour ceux qui ne cherchent pas la vérité avec humilité, ils récolterons la violence qui se nourit du mensonge. Telle est la règle du jeux.


EXISTE-T-IL UNE SOLUTION

La France arrive jusqu'à ce jour à limiter le nombre de décès malgré un nombre considérable de malades en état critique.

Durant les derniers 24 heures la France a réussi a limiter le nombre de décès à 46 tandis qu'en Italie il y a eu 192 morts pour un nombre moins important de cas critiques. L'Espagne aussi n'a pas pu maîtriser le nombre de décès et la tendance est à la hausse. Malgré la baisse du nombre de cas critiques en Italie le nombre de décès reste très élever.

Peut-on expliquer ces chiffres ? En comparant le nombre de décès moyen par jour en 2017 on constate qu'il y a eu 1489 décès en moyenne par jour en Italie dans la tranche d'âge des personnes âgées de plus de 70 ans. En Espagne, il est de 931 et en France 1277. Cela veut dire que normalement sans le coronavirus il y a un nombre de décès important par jour à cause de l'augmentation de l’espérance de vie. Ce qui manque pour interpréter le nombre de décès c'est le nombre de décès normale sans coronavirus. En comparant les décès du COVID-19 en 24 heures dont 90% ont plus de 70 ans et le nombre de décès moyen par jour sans coronavirus on comprend mieux pourquoi l'Italie et l'Espagne sont les plus touchées. La France statistiquement devrait suivre à moins qu'on ne suit pas les mêmes règles comptables. On constate que plus l’espérance de vie augmente plus le coronavirus fait des victimes. Probablement la différence est une question de méthode de comptabilisation des décès.

Existe-t-il une solution? Probablement pas, tant que l'esprit anticlérical régnera en maître. « Que sert-il à un homme de gagner le monde, s'il perd son âme? »


CE QUE CACHENT LES CHIFFRES

Souvent on utilise les chiffres pour valider ou au contraire pour réfuter un argument ou une thèse.

On doit donc être rigoureux et indiquer la véritable signification de ces chiffres. Par exemple le nombre total des personnes contaminées par le coronavirus ne représente que le nombre de tests positifs effectué dans la population et non le nombre réél des personnes contaminées. Le nombre total des décès du coronavirus représente mieux la réalité de la situation. D'ailleurs il doit être comparé avec le nombre de cas critiques, c'est à dire le nombre de cas qui risque d'entraîner la mort. Plus ce chiffre est élevé plus il faut s'attendre à une augmentation de la mortalité. C'est ce qui est le cas aujourd'hui en France. Etant donné qu'on n'est pas immortel sur cette terre et que ce virus est mortel à 90% pour ceux qui ont plus de 70 ans, ce chiffre est directement lié à l'espérance de vie. A partir de toutes ces données on peut alors rechercher quelle politique est la plus appropriée.

Quand on compare les données des Pays-Bas et de la France qui ont suivi deux politiques diffrérentes on constate que le résultat est presque le même. Les chiffres absolus servent les journalistes à faire les gros titres : « Les Pays-Bas franchissent les 10 000 cas de coronavirus.» Celà signifie que les Pays-Bas ont augmenté le nombre de tests de dépistage et rien d'autre. En France plus ont va augmenter le nombre de tests, plus le nombre de personnes contaminées va augmenter. Par contre dès qu'on compare le nombre de décès par million d'habitants, la France et les Pays Bas sont presque dans la même configuration. Or les Pays-Bas refusent de confiner la population, cela veut dire que l'économie Néerlandaise fonctionne à plein régime, tandis qu'en France qui a décrété le confinement stricte de la population, a paralisé l'activité économique du pays.

L'énigme reste le Japon et à moindre mesure l'Allemagne. Comment font-ils pour avoir un chiffre si bas 0,4 décès par million d'habiants pour le Japon et 6 pour l'Allemagne tandis qu'en France on est à 40 et en Italie 178 et en Espagne 146. Voilà l'énigme à résoudre. S'agit'il d'une erreur de comptabilisation des données statistiques ou bien d'un protocol médical appliqué ou bien … ???


LE VRAI DU FAUX

Le problème ces toutes les informations, qui souvent, mélangent le vrai avec le faux et brouillent totalement l'information. Les statistiques, malgré leur limites, peuvent permettre à la vérité de nous éclairer. La recherche ne consiste pas à prouver qu'on a raison ou qu'on a tort mais de chercher la réalité qu'elle nous soit favorable ou pas.

Ce que révèlent les derniers chiffres disponibles : cas critiques en France 4273. Ce chiffre est de mauvaise augure car avec le coronavirus l'aggravation de l'état de santé du malade signifie qu'il est trop tard. La question qu'on doit éclaircire : pourquoi le Japon (0,4 décès par million d'habitants) et l'Allemagne 4, arrivent à maîtriser la pandémie tandis qu'en France on est déjà à 31 et l'Espagne est à 110 et le pire l'Italie à 151 décès par million d'habitants? Pourtant on est dans des configurations environmentales presque similaires. Si on devait lier les décès au taux de viellissement de la population, le Japon serait en premières lignes et c'est le contraire qui arrive.

On cherche... la réponse.


LES CHAMPIONS DE LA CRISE DU COVID-19

Jusqu'à ce jour, le pays qui s'en sort le mieux de la crise du coronavirus est sans doute l'Allemagne. Son secret, des tests fiables : ils font un demi million de tests par semaine ! Dès le mois de décembre 2019, l’hôpital de la Charité à Berlin s'était préparé à produire les tests pour déceler le COVID-19. Tandis qu'en France on a liquidé les stocks de masques après avoir, en 20 ans, supprimé plus de 70 000 lits dans les hopitaux publics. Pire encore, le directeur général de la santé J. SALOMON, agissant pour la ministre et par délégation publie dans le JORF n°0012 du 15 janvier 2020, texte n° 13, l'article suivant :

Art. 1er. – Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes.

Or l’hydroxychloroquine est l'unique espoir disponible en ce moment pour réduire la charge agressive du coronavirus. En effet quand le virus touche les poumons, il est déjà trop tard. Il est probable que l'Allemagne, dès le début à mis en route le protocole du Docteur Raoult avec les résultats qu'on connaît. Et jusqu'à ce jour l'Allemagne ne s'est pas mis sous cloche. Le confinement est conseillé mais pas obligatoire. Si les Allemands sont priés de rester chez-eux le plus longtemps possible, leurs sorties ne sont pas limitées. Nul besoin d'attestation pour se rendre au travail, faire ses courses, aller chez le médecin, se promener, faire du vélo ou du sport. Même les parcs et les espaces verts restent ouverts. Car en temps de guerre il faut se battre et n'ont pas se caché. Evidemment si on vit encore au rythme du moyen âge, on applique les méthodes du moyen âge.


COMPRENDRE LA CRISE DU CORONAVIRUS

Aujourd'hui nous sommes submergés par tous types d'hypothèses sur cette pandémie. Mais soyons réaliste et voyons ce que disent les chiffres. Nous avons compilés les données fournies par les États et à notre grande surprise les chiffres semblent se tenir.

Si on analyse les données du tableau si dessus il y en a en tout 5 colonnes. La colonne la plus révélatrice est celle du nombre de décès par million d'habitants.

Pour l'Italie, on constate qu'il y a 136 décès par million d'habitants ce qui est normal puisque l'Italie possède la population la plus âgée d'Europe. 18% de la population est âgée de plus de 65 ans et 5% de la population à plus de 80 ans, elle est suivi directement par l'Espagne et la France. Cependant le nombre de décès en France par rapport à sa population âgée est jusqu'à ce jour peu élevé si on le compare à celui de l'Italie et de l'Espagne. C'est pour cela qu'on prévoit encore un accroissement significatif du nombre de décès en France.

On constate aussi que les Pays-Bas ont un nombre de décès par millions d'habitants aussi important que celui de la France mais beaucoup moins que celui de l'Italie malgré un taux de population âgée presque identique à celui de la France . Or ce pays ne confine pas sa population et il compte sur l'immunité collective. Cette solution ne semble pas fonctionner. Le plus étonnant c'est l'Allemagne avec une population plus âgée que celle de la France mais avec un taux de mortalité 9 fois moindre. Enorme !


LA SEMAINE DE LA FRANCOPHONIE COMPROMISE PAR LE COVID-19

L’organisation internationale de la Francophonie avait prévue de célèbrer les 50 ans de la langue française ce samedi13 mars 2020 . Mais pour cause de coronavirus elle a été annulée pratiquement dans tous les pays francophones où des évènements avaient été prévus. Que ce soit au Canada à Toronto où on attendait 500 personnes au cocktail d’ouverture du jeudi 19 mars ou à Beyrouth quand la romancière et essayiste libanaise Dominique Eddé dans un texte publié par L’Orient-Le Jour, nous incitent à ralentir et à la réflexion. Et “qui sait si cette bataille collective contre la mort n’aura pas le pouvoir de porter un coup, au moins provisoire, aux batailles qui sèment la mort ?”


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